Extraits du journal d’Alice

Les extraits suivants vous offrent un aperçu du voyage des personnages entre Cosme 1, au village de Majaka, et Cosme 2.

 

Extrait du journal d’Alice – 26 mars 467 du troisième âge

Bien qu’hier encore, l’alliance des peuples se déployait sous le verbe de Falco pour anéantir le Thanorgoth, aujourd’hui, ce faible maillage se détrame. Les nouvelles du monde ont réveillé l’ancrage identitaire des peuples et les aspirations individuelles. Les délégations sont sur le départ. Seul une crainte les réunit encore ; la disparition de l’œuvre d’Ossian et les créatures que cette prison pourrait encore enfermer.

L’Hepta joue son rôle et une alliance de circonstance voit le jour, bien que les motivations de chacun diffèrent. La coalition est majoritairement portée par l’Hepta, les Vertueux et les Érudits. Celle-ci prend corps autour de Lucas Gardefeu, de Romuald Heit et de ma maîtresse. Une première étape de voyage est définie : Luxopolis.

 

Extrait du journal d’Alice – 6 avril 467 du troisième âge

Les routes pavées et l’appui logistique du Palatinat permettent une avancée rapide. Il ne nous faut que 9 jours pour atteindre Luxopolis. L’ordre de mission du Chevalier d’Albe facilite grandement notre avancée. Les patrouilles et contrôles effectués par les Preux, bien que plus nombreux qu’à l’aller, ne nous ralentissent que fort peu. Toutefois, après notre arrivée dans la ville lumière, notre voyage s’enlise. La caravane de la Sylve est arrêtée. Ses membres sont détenus provisoirement afin d’être entendus sur les récentes déclarations de leur nation.

Dans ce climat tendu, nos diplomates font des merveilles. Ils obtiennent la libération des errants qui sont autorisés à poursuivre leur voyage sous la surveillance de l’Hepta. Des merveilles oui, mais non des miracles. La maîtresse du chariot, Petra Tha’iran, sa sœur Kalia et leur sage, Manolo Cesaba, demeurent privés de liberté. Après deux jours, nous devons nous résoudre à poursuivre notre voyage vers les terres de l’Eden sans eux.

 

Extrait du Journal d’Alice – 7 avril 467 du troisième âge

Alors que nous reprenons la route vers la Porte du Lys, plusieurs manquent à l’appel. Parmi les plus notables ; Rubis Landremont, l’émissaire des orgueilleux et Jack Drauh, celui des rescapés. Plusieurs natifs de ces deux peuples accompagnent toujours notre convoi. Nul doute qu’ils ont reçu quelques ordres de leurs supérieurs avant que ceux-ci ne disparaissent. Le voyage est encore long jusqu’à la désolation, j’espère en apprendre plus.

 

Extrait du journal d’Alice – 17 avril 467 du troisième âge

Nous atteindrons la ville frontière de la Porte du Lys dans 5 jours. Octave, le gardien s’étant installé dans le corps mécanique de l’autre poupée, semble nerveux. Léon Marchesac, avec qui il pistait la trace aurique de la Geste de vertueux, est également porté manquant. Il n’est plus certain de la direction à prendre. Nous faisons une halte. Ma maîtresse fait preuve de tout son savoir et de ses connaissances magiques pour assister le gardien. Bien que nous nous rapprochions, il nous faut changer de cap pour nous rendre certes toujours au sud mais plus à l’est, en direction des forêts chamarrées.

Une autorisation spéciale est requise pour pénétrer dans le comté de Puer et poursuivre notre route vers Sana. Le Palatinat déploie des troupes de façon préventive aux frontières avec la Sylve. Il nous faut encore 5 jours pour atteindre la ville de Sana. Nous devons nous rendre toujours plus au sud. Les tensions sont palpables. Les preux sont sur les dents. Ils sont sans nouvelles de la zone frontière de la Croisée. Alors que nous poursuivons notre voyage, la présence de brumes épaisses est remarquée.